Présentation du circuit « Ladakh – Le petit Tibet indien des dieux et des hommes (10 nuits) ». Celui-ci sera adapté en fonction de vos possibilités, de vos envies, de votre budget et de votre temps disponible pour ce voyage en Inde. Contactez-nous pour que nous créons ensemble un voyage sur mesure et individuel au Inde.
Programme journalier : Ladakh – Le petit Tibet indien des dieux et des hommes
Jour 1 : PARIS / DELHI
Envol pour Delhi (vol organisé par vos soins).
Jour 2 : ARRIVEE A DELHI
Arrivée à Delhi dans la matinée. Accueil par un représentant de notre bureau local et transfert à votre hôtel.
Après-midi de visites pour découvrir des facettes de la ville qui vous sont inconnues. Nous vous suggérons notamment au choix :
Situé dans la partie méridionale de la ville, le quartier piétonnier d’Hauz Khas à l’atmosphère de village riche d’un magnifique patrimoine du 14e siècle, notamment le tombeau de Firoz Shah et les vestiges de la merdersa (école coranique édifiée sous la dynastie des Tugluq au 14e siècle). Par ailleurs le quartier accueille de nombreuses boutiques d’artisanat et des ateliers d’artistes. Le parc, assez vaste est propice à la flânerie. Hauz Khas possède aussi de très nombreux restaurants spécialisés dans les différentes cuisines de l’Inde et du monde.
Le Parc archéologique de Mehrauli qui regorge de très remarquables vestiges témoignant de la riche histoire de la capitale indienne. Riverain du complexe du Qutub Minar et largement ignoré de la plupart des touristes, ce vaste parc abrite parmi les plus beaux vestiges de la deuxième ville de Delhi : une dizaine de tombeaux, des bâtiments palatiaux, un pont britannique, une mosquée et le puits à degrés Rajon KI Baoli. Le plus beau vestige est la mosquée de Jamali Khamali et le tombeau du poète sufi Jamali. Un espace vierge de construction était destiné au dernier souverain de Delhi Bahadur Shah Zafar qui est mort en exile en Birmanie en 1862.
Le superbe et méconnu musée de la Fondation Sanskriti au sud de la ville. L’ensemble abrite trois musées dont une partie en plein air dans un magnifique jardin arboré. Le plus important est consacré à l’art de la poterie à travers l’Inde avec notamment d’impressionnants et remarquables chevaux votifs du Tamil Nadu, le second expose des chefs-d’œuvre de la production textile indienne tandis que le troisième illustre les principaux temps et rites de passage de la vie d’un Hindou à travers une collection d’objets emblématiques (le musée est fermé le lundi et les jours fériés)
Jour 3 : DELHI / LEH
Tôt le matin, transfert à l’aéroport. Envol pour Leh. Au cours du vol, si le temps est dégagé, pour pourrez admirer les cimes enneigées et les vastes glaciers de la chaine du Haut Himalaya et du Karakoram. Accueil par votre guide anglophone ladakhi. Transfert à votre hôtel au centre ville de Leh. Fin de Matinée libre. Après le déjeuner à l’hôtel, petite balade dans la ville et découverte de Shanti Stupa et du village de Sankar. Balade dans le centre ville de Leh, ancien carrefour commercial sur les routes de la soie et des épices. Le premier jour, faites le moins possible d’effort physique pour permettre à votre organisme de s’acclimater.
Jour 4 : LEH / SPITUK / PHYANG / LEH
Le matin excursion au monastère de Phyang situé à une vingtaine de kilomètres de Leh au dessus de la vallée de l’Indus dans un cadre de montagne particulièrement spectaculaire avec une vue superbe sur le Stok Kangri enneigé (6020m). Il couronne une montagne qui domine l’un des plus beaux villages du Ladakh. Plusieurs hypothèses coexistent sur l’histoire de la fondation de ce monastère dont l’ancienneté remonte au moins au XVIe siècle. C’est l’un des deux monastères du Ladakh où sont transmis les enseignements du gourou Phakmadrup Dorje Gyelpo (1110 -1170) dont s’inspirent les tenants de la secte Drikung Kagyu Drigungpa. Le monastère abrite plusieurs sanctuaires sacrés et de belles fresques murales, notamment de l’époque royale. La plus ancienne partie est celle du Gomkhang, le temple de Mahakala, construit et peint au XVIe siècle. Les fresques représentent Mahakala et de nombreux autres dieux protecteurs souvent sous leur forme courroucées. Le monastère de Gangon Tashi Chodzong abrite une collection de tangkas anciennes particulièrement précieuses aux yeux des adeptes de la secte Drikungpa. Ils ont récemment fait l’objet d’une importante publication intitulée Les trésors Cachés du Ladakh publiée chez Otter Verlag. Phyang est aussi réputé pour ses statues en bronze bouddhistes médiévales de style cachemiri. Le monastère a accueilli sa sainteté Drikung Kyagbon Chestang, le leader des Drikungpa, lors de sa fuite du Tibet. Aujourd’hui le monastère rassemble une centaine de moines et accueille une école pour les moinillons où sont enseignées toutes les matières classiques ainsi que le tibétain et les écritures sacrées. Découverte du village et route pour Leh.
En chemin, visite du monastère de Spituk fondé au XIe siècle par Od-de, l’aîné de Lha Lama Changchub Od, et reconstruit au XVe siècle. Première implantation de l’ordre des Geluppa au Ladakh, Spituk signifie ‘efficace comme un exemple’. Il se dresse sur une éminence rocheuse particulièrement escarpée non loin de l’aéroport et domine le village les champs et prairies du village de Spituk. Plus encore que les autres monastères du Ladakh, il est composé d’un dédale de passages sombres, de volées de marches, de petits sanctuaires et recoins inattendus. De toutes les salles la plus remarquable est celle consacrée à la déesse Tara représentée dans ses 23 positions. Les images sont très anciennes et d’une très belle facture. Du toit on a une vue étendue sur la vallée de l’Indus et les chaînes de montagnes qui l’entourent. Au pied du monastère on peut admirer sur les rochers des bas-reliefs représentant Tsongapa, le chef de fil de la secte Gelugpa, et ses disciples.
Après le déjeuner dans un restaurant local, découverte de la vieille ville de Leh qui a conservé beaucoup de son cachet d’antan. Visite de la mosquée de style ladakhi et du Central Asian Museum. Dans une tour de 4 étages typique des maisons de Lhassa et dotée d’un pont levis, il abrite des collections d’objets d’art des régions du Baltistan, du Cachemire, du Tibet et du Ladakh dont la reproduction d’une cuisine traditionnelle ladakhi. Il a été bâti dans la cour où les caravanes de marchands faisaient autrefois halte et jouxte la mosquée historique de la ville que le souverain Sengge Namgyal avait autorisé les marchands musulmans à construire au XVIIe siècle. Balade dans la ville aux rues bordées de maisons traditionnelles en brique crue, notamment la Maison de Munshi, ancienne résidence du secrétaire royal qui abrite aujourd’hui le Lamo Arts Centre, et découverte des marchés. Dans l’après-midi, de nombreuses maraîchères s’installent sur les trottoirs pour y vendre leurs fruits et légumes.
Jour 5 : LEH / TIKSEY / SHEY / MATHO / STOK / LEH
Départ pour Tiksey, bâti dans un beau site surplombant la vallée (si vous partez très tôt vous pourrez assister aux prières). Le monastère doit en particulier sa renommée à ses étonnantes fresques et à son architecture qui rappelle le Potala de Lhassa. Continuation vers le monastère de Shey, palais des rois du Ladakh jusqu’au XVIe siècle. La famille royale quitta Shey pour s’installer au palais de Stok sous la pression des Dogra du Cachemire, qui leur disputaient le commerce de la fameuse laine pashmina. Le gompa abrite une gigantesque statue de Bouddha érigée au XVIIe siècle.
Possibilité d’entreprendre une petite à travers la vaste plaine jalonnée de 108 chortens situé à proximité du village de Shey, de découvrir le village et les cultures de la vallée de l’Indus.
EN OPTION : cours de cuisine ladakhi dans le village de Stakna.
Continuation pour le monastère de Matho bâti au déboucher d’une gorge de la chaîne du Zanskar sur une éminence qui offre un sublime panorama sur la vallée de L’indus et la chaîne du Ladakh. Fondé au XVIe siècle par le Lama Dugpa Dorje il est rattaché à l’ordre Sakyapa (le seul monastère représenter l’ordre au Ladakh). Il est célèbre pour ses très anciennes thangkas (peintures religieuses) et l’oracle de son festival (Matho Ngbrang) qui se tient au début de la saison agricole (février- mars). Les paysans y viennent tous les ans consulter un oracle célèbre rendu par deux moines. Après avoir effectué d’impressionnantes performances physiques les yeux bandés, ils prédisent l’abondance des pluies et la qualité des récoltes. Le monastère abrite aussi de très belles fresques anciennes et une intéressante collection de masques et peintures. Continuation pour le Palais de Stok où vit la dernière reine. Toute une partie du palais est aménagée en musée (fermé en hiver). Y sont exposés de très beaux perak, cette coiffe ladakhi recouverte de turquoises et coraux, ainsi que de nombreuses et précieuses tangka, des objets usuels et des photographies anciennes.
Déjeuner en cours de visites. Dîner et nuit à l’hôtel.
Jour 6 : LEH / HEMIS / TAK TOK / CHEMRE / LEH
Visite du monastère d’Hémis situé à environ 1h20 de route de Leh. Le monastère de Hémis a été construit en 1672 par le Roi Senge Nampar Gyalva et basé sur le modèle tibétain. Le monastère d’Hémis reflète la culture bouddhiste et la vie en harmonie parmi de telles conditions climatiques dures du Ladakh. Il y a un certain nombre de tombeaux autour de cette grande cour, tous d’intérêt considérable. Hémis, est le plus connu des touristes en raison de son festival coloré tenu en juin / juillet (DATES DU FESTIVAL D’HEMIS EN 2017 : 03/04/ juillet 2017) Particulièrement célèbre pour ses danses et une gigantesque tangkha déployée tous les 12 ans, Hémis accueille la plus vaste communauté monastique du Ladakh.
Possibilité de monter à l’ermitage et grotte sacrée de Gotsang dans un cirque de montagnes arides (prévoir environ 1h30 de marche AR – aucune difficulté technique). Les moines y viennent en retraite et en hiver pour la pratique secrète du tummo, pratique tantrique préconisée par le yogi Naropa qui permet de repousser sa résistance au froid
Puis découverte des monastères de Chemrey et Thak-Thok. Chemrey est un magnifique monastère-forteresse fondé en 1644. Il est rattaché à l’ordre drugpa et dédié au roi Sengge Namgyal. Le monastère est connu pour ses textes sacrés en feuilles d’argent et lettrines d’or. Les peintures murales sont principalement des manifestations de Sakyamuni, comme c’est souvent le cas dans les temples Drug-pa ; il y a aussi des mandalas fines de Kalchakra et Akshobya. Puis non loin découverte du monastère de Thak-thok, situé au-dessus du village de Sakti. Thak-thak Gompa est le représentant unique au Ladakh de l’ordre des Nyingmapa, la secte la plus ancienne. Si vous le souhaitez vous pouvez rejoindre le monastère de Chemrey à pied travers la campagne depuis le monastère de Thak-Thok.
Possibilité d’intégrer une randonnée facile en descente entre les monastères de Thak Thok et Chemrey. Elle permet de découvrir champs en terrasses et hameaux traditionnels.
Jour 7 : LEH / LIKIR / RIDZONG / ULEY TOKPO (environ 4h de route)
Route pour le monastère de Likir en suivant le cours de l’Indus. Visite du monastère de Likir, perché au-dessus de la rivière. Les bâtiments aujourd’hui visités datent du XVIIIe siècle. Likir doit son nom aux esprits de l’eau (les Nagas) qui habitèrent ici autrefois. En 1065, le cinquième roi du Ladakh, Lhachen Gyalpo, offrit ces terres au grand maitre de la méditation et lama Lhawang Chodje pour construire un monastère (gompa). En 1088 le monastère ouvrait. Le maitre Lhawang Chodje introduisit les enseignements de la secte Kadampa, suivant l’héritage de l’indien le saint Atisha. Likir aurait été le premier monastère à instaurer le système des lamaseries. Il abrite une centaine de moines et appartient a l’ordre Gelukpa depuis 1470; il est réputé pour la sévérité de sa discipline. Les anciens bâtiments ayant été détruits par le feu, le gompa actuel a seulement 200 ans. Le monastère possède des terres et d’autres monastères dans les vallées voisines. Une grande cérémonie avec des danses rituelles a lieu du 27° au 29° jour du 12° mois lunaire du calendrier tibétain, c’est Dosmoche. Le 15 septembre 1997, la plus grande statue de Bouddha du Ladakh, plus de 21 mètres de haut, y a été consacrée. Puis continuation pour le village de Yanthang par une piste carrossable qui serpente à travers le piémont désertique de la chaîne du Ladakh. Descente à pied (environ 2 à 3h de marche – marche sans difficulté physique – chaussures de randonnée impératives – trajet en jeep possible) jusqu’au monastère de Ridzong établi dans un cirque naturel de montagnes qui ferme une vallée étroite. Construit en 1841, ce petit monastère de 50 moines de l’ordre Gelugpa. Continuation pour votre hôtel, agréable resort de petits bungalows établi dans un verger dans un méandre de l’Indus.
Jour 8 : ULE TOKPO / LAMAYURU / TIA / ULE TOKPO (environ 4h de route)
Tôt le matin, excursion au monastère de Lamayuru que vous atteindrez en suivant une route en lacets. Visite du monastère de monastère de Lamayuru dans un hallucinant cade minéral. Le monastère Yuru ou «Yung-dung Thapa Ling» est le plus ancien et le plus grand gompa du Ladakh avec une population d’environ 150 moines résidents en permanence. Deux cent moines et lamas y vivent. Il fut fondé à l’instigation de Nāropa ou de Rinchen Zangpo, le grand bâtisseur et appartient à la lignée Drikung de l’ordre Kagyudpa ou Kadompa fondée par Skyoba Jigten Gompo ou Ratna Shri, en sanscrit et Rintchen Pal en tibétain. Le gompa comptait initialement cinq bâtiments, et quelques vestiges des bâtiments peuvent toujours être vus. Une grotte abrite des statues de Tilopa, Milarepa et Nāropa et une statue de Vairocana se trouve dans le monastère. On peut y voir les masques utilisés annuellement pour le festival de danse. L’histoire du Monastère est consignée dans un manuscrit non publié de Nima Rangdol conservé au Monastère. Il a, par le passé, logé jusqu’à 400 moines, dont beaucoup sont désormais basés dans les cellules entourant les villages. A Lamayuru se déroulent deux festivals de danses masquées annuels, dans les deuxième et cinquième mois du calendrier lunaire tibétain, lorsque tous les moines des gompas environnants se rassemblent pour prier.
Continuation pour la vallée de Timosgang et Tia où s’étagent en terrasses champs d’orge, vergers de pommiers et d’abricotiers et bosquets de saules et peupliers. Découverte à pied du village de Tia, l’un des plus pittoresques du Sham (bas-Ladakh) et sa nonnerie. Vous partagerez un moment de convivialité avec une famille ladakhi et aurez la possibilité de découvrir l’intimité d’une demeure traditionnelle (thé ou déjeuner) qui abrite une magnifique cuisine traditionnelle et un joli temple personnel. Déjeuner chez l’habitant dans le village de Tia. Dîner et nuit à l’hôtel.
Possibilité d’entreprendre une petite randonnée à travers les champs cultivés autour du village de Tia.
Jour 9 : ULE TOKPO / ALCHI / BASGO / LEH
Retour à Basgo (environ 3h de route). Sur le trajet, Découverte du monastère d’Alchi, l’un des plus beaux du Ladakh dont la fondation est attribuée au Grand Traducteur Rinchen Zangpo (Rin-chen-bzang-po; 958–1055). Le Sumstek, sa salle de culte, renferme des statues monumentales de Maitreya, Ava-Lokisteshvara et Manjusri. Situé au coeur d’un joli village niché dans un méandre de l’Indus entre vergers d’abricotiers et montagnes vertigineuses, le sanctuaire doit surtout sa célébrité à ses merveilleuses fresques qui dénotent une grande influence de l’art du Cachemire et qui constituent un des sommets de l’art pictural de l’Himalaya indien avec le sanctuaire de Tabo (région du Spiti, Etat de l’Himachal Pradesh). D’une remarquable facture elles déclinent les mille bouddhas, représentent le grand traducteur Richen Zang-po et de remarquables exemples de mandalas. Puis arrêt à Basgo. Vous découvrirez l’ancien palais royal en partie en ruines et de superbes fresques du XVIe siècle et son temple dédié à Maitreya, Le Boudhha du Future. La forteresse de briques de terre crue de Basgo Gompa est perchée dans les contreforts de la chaîne du Ladakh, entre l’Himalaya et les chaînes de montagnes du Karakoram. La citadelle et les trois temples situés à l’intérieur de ses murs en pisé ont été construits par le roi tibétain Grags-pa-‘bum et ses descendants dans aux 16ième et 17ième siècles. Le Chamchung, Chamba Lakhang, et les temples Serzang, situé sur un monticule artificiel dans le centre du complexe, sont dédiés au Bouddha Maitreya-la cinquième réincarnation de Sakyamuni. Les façades du temple sont peintes de couleurs vives et leurs murs intérieurs sont recouverts de peintures murales représentant des épisodes de la vie de Bouddha et des portraits de bienfaiteurs des temples. La plus grande des trois structures une statue dorée du Bouddha Maitreya de 14 mètres de haut. La population des environs, y compris les occupants du monastère de Hemis à proximité, continue à utiliser les temples pour les cérémonies et les jours fériés. Malgré les réparations régulières réalisées par la communauté, la structure même des temples est en péril.
Jour 10 : LEH / DELHI
Transfert à l’aéroport. Assistance avec les formalités d’enregistrement (à noter que les bagages à main sont interdits sur tous les vols au départ de Leh – Seul un petit sac de dames ou équivalent est autorisé et votre sac appareil photos). Vous devez identifier personnellement votre bagage de soute avant qu’il ne soit chargé à bord de l’appareil).
Arrivée à Delhi. Accueil et transfert à votre hôtel.
Visite du Qutub Minar. Le Qutub Minar est le vestige le mieux préservé de la première ville musulmane édifié à l’emplacement de l’actuelle Delhi. Ce minaret inachevé de plus de 72,5m de hauteur et 14 m de diamètre à la base fut édifié par le « roi-esclave » turc, Qutb-ud-din-Aibak en 1199 pour célébrer sa victoire sur le dernier souverain hindou de Delhi.
Si le temps permet, visite du Gurudwara Bangla Sahib, probablement l’un des plus beaux sanctuaires sikh en dehors du Temple d’or d’Amritsar, phare de cette confession née en Inde au XVIe siècle. Cinquième religion du monde avec plus de 20 millions de fidèles, le sikhisme a été fondé au XVIe siècle par l’Indien Gurû Nânak qui aspirait à dépasser l’hindouisme et l’islam.
Jour 11 : DELHI
Le matin, promenade patrimoniale à travers Shahjahanabad, littéralement la ville édifiée par l’empereur moghol Shah Jahan aujourd’hui surnommée ‘le Vieux Delhi’. Vous découvrirez notamment Chandni Chowk, son artère principale dont le centre était autrefois occupé par un canal où se reflétait le clair de lune d’où le nom de Chandni Chowk (Marché au clair de lune). Vous découvrirez notamment le temple de Gauri Shankar fondé par les Marathis au 18e siècle, les venelles du Kinari Bazaar, spécialisé dans le commerce de tissus pour les cérémonies et les mariages, les remarquables havelis anciennes de Naughara (littéralement, les ‘9 maisons’) dans le quartier de Dharampura dominé par les Jaïns, la mairie construite par les britanniques sur l’emprise des anciens jardins de la princesse Jahanara, fille aînée de l’empereur Shah Jahan. Puis visite de la mosquée du vendredi, Jama Masjid, de style persan. C’est l’une des plus grandes mosquées d’Asie. Découverte extérieure du fort Rouge (pas de visite intérieure où de nombreux travaux sont en cours).
L’après-midi, découverte du marché de Dilli Haat où des artisans de toute l’Inde viennent proposer leurs créations.
Jour 12 : DELHI / PARIS
Transfert à l’aéroport. Assistance aux formalités d’enregistrement. Envol pour Paris (vol organisé par vos soins).